Par Paul Maurice, membre du conseil d’administration de la FAO
Le 25 septembre est le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes. C’est l’occasion de célébrer la contribution des francophones de l’Ontario sur les plans culturel, historique, social, économique et politique.
À la Fédération de l’agriculture de l’Ontario (FAO), nous comptons près de 600 membres dont le français est la langue principale, et sur les 15 régions où nous sommes présents en Ontario, 9 comptent un minimum de 5 membres francophones.
Justement, je suis fier de faire partie du nombre. Je suis natif de Lafontaine, une collectivité bilingue juste à l’ouest de Penetanguishene où j’ai été élevé en français et où mon fils Alex cultive des céréales et produit des poulets dans une installation agricole qui en est à sa cinquième génération. Depuis 2021, je siège également au conseil provincial de la FAO, où je représente les agriculteurs et agricultrices de Peel, de Simcoe et de York.
De plus, je suis fier des démarches de la FAO pour offrir à ses membres francophones des communications dans leur langue et travailler avec nos collègues francophones de l’Union des cultivateurs franco-ontariens (UCFO) lorsque c’est possible de le faire.
Il y a plusieurs années, grâce à un financement du gouvernement provincial, nous avons uni nos forces avec celles de l’UCFO pour traduire en français un grand nombre de fiches d’information, de documents de politique et d’autres ressources importantes, puis de les publier sur le site Web de la FAO.
Depuis, nous nous sommes engagés à offrir une version française de nos principaux communiqués de presse, articles d’opinion (comme celui-ci) et autres documents sur des sujets importants et d’envergure provinciale.
Nous veillons également à ce que toutes les informations relatives aux élections à la FAO soient produites dans les deux langues officielles pour offrir à nos membres un processus démocratique transparent et accessible.
Ce n’est pas tout : depuis un an, la FAO travaille en étroite collaboration avec ses homologues de l’UCFO pour faire la promotion d’AgriMentor, son service d’accompagnement personnalisé destiné aux femmes du secteur agricole et offert en français et en anglais.
À la FAO, notre conseil d’administration compte trois membres francophones, dont moi-même, et nous avons du personnel qui est en mesure de servir les membres en français et de répondre en temps opportuns à leurs demandes de renseignements dans leur langue.
C’est Réjean Pommainville, résident de Limoges qui a été administrateur à la FAO et qui est décédé en 2021, qui a défendu les démarches de la fédération dans ce domaine et qui nous a encouragés à redoubler d’efforts.
Représentant des membres de Prescott, de Russell, de Stormont et de Glengarry au conseil d’administration provincial de 2012 à 2021, Réjean a été un bénévole de longue date dans notre secteur et dans sa collectivité.
On se souvient de lui comme un fier défenseur du français et du patrimoine francophone en Ontario. L’UCFO lui a d’ailleurs décerné, de même qu’à son épouse Barbara, le Prix d’excellence en agriculture Pierre-Bercier en 2020 pour avoir fait la promotion du secteur agricole et chapeauté la communauté agricole franco-ontarienne.
Réjean croyait en l’importance d’offrir des communications en français, et la fédération est fière de perpétuer son héritage. En tant que Franco-Ontarien, je crois moi aussi en l’importance de poursuivre ces démarches pour nos membres.
Je suis conscient des liens étroits avec notre langue et notre culture. Je comprends l’importance de protéger notre patrimoine et notre tradition et je suis ravi de l’engagement de la FAO à épauler nos efforts en ce sens.
Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec :
Chris Thomson, coordonnateur des communications
Fédération de l’agriculture de l’Ontario
519-821-8883, poste 236
chris.thomson@ofa.on.ca