Survol
Le bassin des Grands Lacs de l’Ontario englobe 95 % des terres agricoles de l’Ontario. Les agriculteurs savent l’importance de préserver la santé de notre environnement, y compris de nos sols et de nos cours d’eau.
Les concentrations de phosphore dans les Grands Lacs, en particulier dans le lac Érié, sont un problème sérieux. Les concentrations excessives de phosphore dans le lac Érié se traduisent par la prolifération d’algues susceptibles de nuire à la santé des humains et à l’environnement. On sait que ce phosphore provient des eaux de ruissellement municipales, de l’activité agricole, des usines de traitement des eaux d’égout, de particules aériennes, des fosses septiques et des déversements d’origine industrielle. Les changements climatiques, la modification des régimes hydrologiques, les changements dans l’utilisation des terres et l’arrivée d’espèces envahissantes comme la moule zébrée et la moule quagga amplifient les problèmes de prolifération d’algues.
S’il est reconnu que les pratiques agricoles sont une source potentielle de phosphore dans le lac Érié, les agriculteurs de l’Ontario modifient déjà leurs pratiques pour réduire les concentrations de phosphore en s’inspirant des pratiques de gestion optimales. La plupart des pratiques de gestion optimales employées en agriculture tiennent compte des pertes de phosphore qui surviennent durant la saison de croissance, mais on continue de mettre au point des stratégies et des pratiques qui réduiraient les pertes de phosphore provenant des terres agricoles lors d’orages violents et en dehors de la saison de croissance.
Position de la FAO
La FAO collabore avec des groupes de l’industrie pour trouver des solutions visant à réduire les concentrations globales de phosphore dans le lac Érié ainsi que les rejets de phosphore des terres agricoles vers le bassin versant.